L’AMMF

Nous sommes tous conscients que nous sommes à une époque charnière dans la vie de la médecine de famille au Maroc et que c’est par notre motivation, notre ambition et nos efforts réunis que la Médecine de famille pourra évoluer ainsi façonner l’avenir et créer un meilleur système de soins de première ligne où ils exerceront un rôle central et valorisé dans la prestation des soins de santé au Maroc.

Au Maroc, les dépenses de santé sont assurées en par les familles. Or, la médecine de famille, basée sur les soins primaires, contribue à la réduction de ces charges et à la réduction des risques notamment de complications des maladies chroniques grâce à un bon suivi et une meilleure coordination entre médecins de famille de médecins spécialistes . Il est donc primordial que le médecin Généraliste et le médecin de famille jouent un rôle central dans notre de système de santé.

Il est cependant moins aisé de conceptualiser les mécanismes permettant, dans la pratique quotidienne, de mettre en place les recommandations contenues dans cette définition. Si on s’y limite, on est loin de pouvoir faire la différence entre la médecine de famille et ce que nous avons toujours connu de la médecine générale.

La médecine de famille est de la responsabilité du médecin, certes, mais également des associations et sociétés savantes, de l’Université, du ministère de la santé et, en définitive, de l’État à qui revient l’obligation de fournir au médecin les moyens de sa formation.

Il faut donc agir sur la culture des citoyens, avec des programmes, des congrès sur la plus-value qu’apporte le médecin de famille à la santé individuelle et collective des citoyens Marocains, et assurer une meilleure gouvernance et une durabilité de la couverture médicale universelle.

Je tiens à rendre ici hommage au merveilleux travail que fait chaque association à travers le royaume. Nos objectifs sont les mêmes et toutes nos activités sont complémentaires.
Rejoignez-nous.

Ensemble nous pourrons œuvrer pour donner à la médecine de famille la place qu’elle mérite.